Rassemblement contre la dissolution de l’association Urgence Palestine

Source : Attac Isère

Le 30 avril, le Ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de dissoudre l’association Urgence Palestine. Cette dissolution serait effective la semaine prochaine, probablement autour du 8 mai. Urgence Palestine est aujourd’hui l’une des principales organisations de solidarité avec les...

Place Victor Hugo

Le 30 avril, le Ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de dissoudre l’association Urgence Palestine. Cette dissolution serait effective la semaine prochaine, probablement autour du 8 mai. Urgence Palestine est aujourd’hui l’une des principales organisations de solidarité avec les Palestinien⋅ne⋅s.

Le gouvernement tente de criminaliser ce collectif dans un contexte particulièrement hostile vis-à-vis du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien, alors que le génocide s’intensifie à Gaza.

Urgence Palestine Grenoble (un des 20 comités locaux du collectif) appelle donc à un :

RASSEMBLEMENT CE LUNDI 5 MAI À 19H, PLACE VICTOR HUGO, POUR DÉNONCER LA DISSOLUTION D’URGENCE PALESTINE

Pétition à signer et à relayer : https://bit.ly/urgencepalestine
Communiqué de presse : https://urgence-palestine.com/non-a-la-dissolution-durgence-palestine

Quelques éléments du communiqué de presse :

Alors que le génocide s’intensifie à Gaza, que le siège affame et détruit un peuple entier, l’État français de Macron et Retailleau prononce la dissolution d’une des principales organisations des Palestinien·ne·s en France, fondée par des Palestinien-es en exil avec leurs alliées engagées contre le génocide à Gaza, le colonialisme et l’apartheid.

L’annonce intervient le même jour que celle qui concerne la Jeune garde, mouvement de lutte antifasciste. Au lendemain d’un attentat islamophobe grave, la position du gouvernement est sans appel. Il choisit de faire droit aux revendications de la droite et de l’extrême-droite et de poursuivre un tournant répressif d’une brutalité historique.

Par ailleurs, cette procédure s’inscrit dans la continuité de la persécution pénale et administrative qui frappe le mouvement de solidarité : interdictions de manifester et de se réunir, condamnations pénales lourdes et maintenant dissolution d’organisations. En ce sens, de nombreuses organisations de défense des droits humains, tout comme le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, ont alerté sur la nature profondément attentatoire aux libertés des procédures bâillons mises en œuvre en France.

Dénoncer un génocide n’est pas un crime. Résister à l’injustice n’est pas un délit. Exiger la liberté pour la Palestine n’est pas un appel à la haine, mais une exigence humaine.