Il y a les guerres qui font l’actualité jour après jour (Proche Orient, Ukraine). Il y a les guerres fort peu médiatisées (Soudan, Birmanie, RDC...), qui n’en font pas moins de victimes, civiles le plus souvent. Il y a aussi tous ces conflits armés dont on ne parle quasiment jamais. L’ONU en recense ainsi 38 de par le monde.

Et puis il y a tous ces bruits de bottes sur à peu près tous les continents, lourds de menaces pour ce qui reste de paix sur notre planète, ayant tous pour origine le mépris du droit international et de l’autorité de l’ONU.

On peut, si on veut, en tirer la conclusion de l’impuissance congénitale et fatale de toutes les institutions de paix, des plus prestigieuses comme l’ONU ou la CPI (Cour Pénale Internationale) aux plus modestes comme toutes ces associations pacifistes (dont notre mouvement) regroupées au sein du Bureau International de la Paix.

Mais on peut aussi en tirer la conclusion inverse : s’il y a encore autant de guerres, c’est que le camp de la paix n’est pas encore assez fort, pas assez structuré, pas assez influent politiquement. Il convient donc de le renforcer inlassablement, à faire de la paix une cause majeure qui doit occuper une place prépondérante dans tous les débats publics, voire privés... La cause de la paix doit aussi s’afficher publiquement avec force. C’est à cet effet que le Comité de l’Isère du Mouvement de la Paix vous invite, à l’occasion de la Journée Internationale de la Paix, à participer nombreux à la

On rappellera que cette Journée Internationale de la Paix est née d’une décision de l’ONU de 2001, destinée à l’origine aux institutions (Etats, provinces, communes). Il faut bien reconnaître que ce sont surtout les associations comme la nôtre qui la font vivre. Il est prévu une conclusion musicale à l’arrivée (au nouveau Musée).