Après l’été en Macronie... l’automne

On remet 100 balles dans la machine ?

Jean-Marie Harribey, 10/09/2020

100 milliards pour quoi faire ?
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Geoffroy Roux de Bézieux juge l’idée de contreparties « inepte » : « Essayer de conditionner les aides correspond à une vision centralisée de l’économie qui ne fonctionne plus » (propos rapportés dans Le Monde du 8 et 9 septembre 2020). Si l’on comprend bien, penser à des contreparties aux aides publiques est inepte, mais recevoir ces aides ne l’est pas et correspond sans doute à une vision décentralisée de l’économie
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Le Premier ministre a fait grand cas de la somme dédiée à l’écologie, alors qu’elle est noyée dans une politique anti-écologique générale : maintien des accords de libre-échange impliquant division du travail et délocalisations, transports émetteurs de gaz à effet de serre...
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L’aide aux précaires est prévue à hauteur de 800 millions. Là encore, il est à craindre que ce soit dérisoire : les minima sociaux ne sont pas augmentés et le RSA reste fermé aux jeunes de 18 à 25 ans.
etc, etc...

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La 150e était la bonne

(La 150° proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat)

Il n’y aura jamais de transition sans réduction du temps de travail.

La proposition que les citoyens de la Convention pour le climat ont rejetée était la seule à poser le problème du climat dans sa globalité systémique et macroéconomique pour allier social et écologie : diminuer la durée légale du travail d’ici à 2030 à 28 heures hebdomadaires. La proposition était radicale par la baisse de 7 heures sur 35, soit 20 %. Radicale aussi par sa condition : sans perte pour les bas salaires. Mais elle était très raisonnable en fixant une échéance de dix ans.

Lire la tribune de J.M. Harribey dans Politis


L’État plateforme ou la mort de l’État social : Castex et le monde d’après

Par Leo Rosell,16 juillet 2020

Nous y revoilà. Le sermon déjà trop bien connu sur le « trou de la Sécu » a fait son retour fracassant dans la période du déconfinement. Comprenez : la Sécurité sociale ne pourra se remettre des dépenses engendrées par la crise sanitaire, d’autant plus que la baisse d’activités provoquée par le confinement aura entraîné une baisse logique des cotisations. Le passage programmé d’un État social issu du CNR à un État-plateforme, dernière lubie idéologique libérale, poursuit encore davantage la violence infligée à un système social déjà à bout de souffle… Analyse par Léo Rosell et Simon Woillet. 

Lire l’article sur Le Vent se Lève


Condamner l’écocide et reconnaître nos dépendances à la terre : l’héritage d’Aldo Léopold

La proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat de pénaliser le crime d’écocide dans le cadre des limites planétaires n’est pas une idée nouvelle. En 1949, Aldo Léopold affirmait déjà la nécessité de préserver l’intégrité du vivant et invitait à reconnaître la dépendance des humains à la terre. Il déplorait les conséquences d’une gestion de la nature selon des normes économiques, et posait ainsi les fondements de l’écologie politique. Rejeter la proposition des 150, c’est préférer une gestion comptable à une approche systémique de la nature, refuser de comprendre le vivant et ne pas se préparer aux crises en cours et à venir.

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Décès suite à une intervention policière : les deux-tiers des affaires ne débouchent sur aucun procès

Tué par balles, mort d’une asphyxie ou d’un malaise entre les mains de la police ou en fuyant les forces de l’ordre... Basta ! a recensé 213 affaires d’interventions policières létales, en quatre décennies, dont l’issue judiciaire est connue. Voici le résultat de notre enquête.

L’article intégral sur Bastamag


Bricoler avec ce que la nature propose plutôt que produire à la chaîne

Dans son ouvrage, Les Dépossédés de l’open space, Fanny Lederlin, se penche sur notre rapport au travail. Et pour cette philosophe, la robotisation, la digitalisation, l’ubérisation du travail, mis en avant pendant le Coronavirus, ne nous permettent plus de penser et surtout détruisent notre environnement. Pour lutter contre le travail à la tâche dénué de sens, elle propose d’apprendre à bricoler avec et en harmonie avec l’environnement.

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