Violences policières en Macronie : le cas Geneviève Legay

Dernière minute


La manifestante blessée à Nice, Geneviève Legay, a été poussée par un policier

« C’est bien le geste d’un policier qui est à l’origine de la chute », a reconnu vendredi Jean-Michel Prêtre lors d’une conférence de presse, revenant ainsi sur ses premières déclarations.

Le même jour, Emmanuel Macron avait également affirmé : « Cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre », dans un entretien au quotidien Nice-Matin.

Le président Macron, grand pourfendeur des "Fake news" qu’il veut traquer par une loi, n’est donc pas capable de vérifier les informations qu’il reprend aveuglément, comme un vulgaire internaute "complotiste"...

Voir l’article sur Le Monde.fr

Voir le communiqué intersyndical des retraités de l’Isère


Pour la liberté de manifester Contre la répression policière

Rassemblement à l’initiative d’Attac Isère
mercredi 27 mars 2019 à 18 h devant la Préfecture de Grenoble Place de Verdun


Communiqué 24 mars 2019

Geneviève Legay, 74 ans, porte-parole d’Attac 06 et militante infatigable pour la paix, a été grièvement blessée lors d’une charge policière, lors de l’acte 19 des Gilets Jaunes ce samedi 23 mars à Nice. Selon son avocat, elle serait ce matin dans un état stable.

Les CRS ont procédé à une violente charge au cours de laquelle Geneviève est tombée au sol, sa tête heurtant un poteau métallique. De multiples images montrent Geneviève, gilet jaune sur le dos et drapeau arc-en-ciel « Pace » dans les mains, avec une attitude totalement non violente, scander « Liberté de manifester » peu avant la charge policière.

Alors que les précédentes mobilisations des gilets jaunes à Nice n’avaient pas entraîné de dégradations, Christian Estrosi, maire de la ville, avait demandé et obtenu une interdiction de manifester dans une grande partie de la ville.
L’interdiction par le préfet des manifestations et rassemblements dans une grande partie de Nice est illégitime et ne peut justifier d’utiliser la force contre des citoyenˑneˑs qui se rassemblent pacifiquement pour exprimer leurs opinions.

Attac France condamne la répression des rassemblements pacifiques qui ont eu lieu ce samedi et s’indigne de la grave restriction des libertés publiques actuellement en cours en France. Ce n’est pas en réprimant des manifestant.e.s pacifiques par la répression et les violences policières qu’Emmanuel Macron répondra à la légitime demande de justice sociale qui s’exprime partout dans le pays.

Attac exige que toute la lumière soit faite et que les responsabilités de ces actes de violence à l’encontre de Geneviève Legay soient clairement établies.

Attac France apporte tout son soutien à Geneviève et à ses proches.