Le mouvement des "Gilets Jaunes" et la détresse des "Marcheurs"

La colère qui gronde est légitime et salutaire

Avec raison, elle met en cause la politique dictée par le ME-
DEF et mise en oeuvre par le Président de la République et
son gouvernement, notamment en matière fiscale.

Le 1er décembre, rejoignons tous et toutes la manifestation nationale contre le chômage et la précarité.
Faisons entendre notre colère face aux injustices, faisons entendre nos contre-propositions face au gou-
vernement et au patronat.

Après le 1er décembre, nous appelons toutes et tous à se mobiliser le 8 décembre lors de la marche pour
le climat (15h place de Verdun) et le 18 décembre dans le cadre journée internationale des migrant-e-s.

Lire le tract de la manif



Alors que ce mouvement secoue la macronie et interroge partis et syndicats, alors que c’est à celui qui mentira le plus sur ce qu’est ce mouvement, ou qui jugera le plus par clichés...

Pour se faire une opinion, on fait confiance au éditorialistes vedettes, ou bien on essaye de s’informer par le récit de militants curieux et d’acteurs sociaux qui sont allés voir sur place de quoi il retourne ?

Dans notre rubrique ; Gilets Jaunes et gouvernement en marche, tout plein de textes et de liens pour tenter de comprendre ce qui se joue...



Gilets jaunes et hausse des carburants

A propos du 17 novembre : « La hausse des prix des carburants est injuste et inefficace en l’absence d’une véritable transition écologique et sociale »
Attac France, mardi 13 novembre 2018

Attac considère que l’urgence climatique implique une politique radicale pour assurer la transition écologique et réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de respecter les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Elle considère aussi que l’accroissement sans fin des inégalités sociales impose une politique volontariste pour l’égalité.
Mais le président Macron ne fait ni l’une, ni l’autre.

La politique fiscale d’Emmanuel Macron a renforcé les inégalités au profit des riches et des grandes entreprises tandis que l’évasion fiscale reste impunie. La question du pouvoir d’achat devient cruciale pour nombre de personnes dans notre pays : salarié·e·s, chômeurs et chômeuses, précaires, retraité·e·s.
Ces inégalités et le sentiment d’injustice fiscale sont encore aggravés par les hausses des prix des carburants. Le poids des dépenses énergétiques représente 14,9 % du revenu des ménages les plus pauvres, et seulement 5,9% pour les plus riches qui sont pourtant les plus gros pollueurs [1]. Pour les riches, les hausses de prix sont indolores. Du fait de la ségrégation sociale dans les territoires, beaucoup de personnes modestes n’ont pas d’autres alternatives qu’utiliser un véhicule et/ou une chaudière au fioul et sont fortement touchées par la hausse des prix des carburants.
La taxe sur les carburants du gouvernement est présentée comme une réponse aux enjeux du réchauffement climatique. Mais elle va surtout servir à boucher les trous du budget : en 2019, sur les 37 milliards prévus de taxe sur les produits énergétiques, seuls 7,2 milliards seront affectés à la transition écologique.

Lire l’article sur le site Attac France