GE Hydro Grenoble reçu à Bercy

Les dirigeants de GE Hydro France (dont Jérome Pécresse) sont reçu ce jour à Bercy pour s’expliquer sur la création nette de 1000 emplois alors que 345 postes sont supprimés à Grenoble.

Demain mardi 17 octobre à 10 h Pierre Laurent (PCF) rencontrera les salariés et participera avec eux à une manif qui se rendra à la préfecture.

Les salariés sont appelés à un débrayage de 10 h à 12 h.

Voir le décryptage du discours macronien

Les salariés craignent d’être les sacrifiés de l’accord entre Alstom et Siemens, qui prévoit qu’Alstom vende toutes ses parts encore détenues dans les co-entreprises créées avec General Electric au moment de leur mariage.

"On devait avoir 1.000 emplois créés, on en a 1.000 supprimés", s’est indigné M. Laurent. Les salariés de GE Hydro/Alstom de Grenoble ont demandé vendredi soir "solennellement" au ministère de l’Économie de rendre publics les documents prouvant la sauvegarde de l’emploi.

"Quand l’autre jour au Sénat, j’ai posé la question au gouvernement de savoir pourquoi ils ne voulaient pas monter au capital d’Alstom en rachetant les actions de Bouygues, le gouvernement a dit que c’était une condition exigée par Siemens. Donc, il y a des clauses cachées de l’accord Alstom-Siemens après ce qui s’est passé avec General Electric", a-t-il encore dénoncé.

Bercy n’a pas utilisé son option d’achat des actions de Bouygues dans Alstom, valable jusqu’à mardi prochain.