Podemos : L’erreur historique des accords de gouvernement avec le PSOE

Par Isidro López et Raúl Camargo

Les Cortès de Castilla-La Mancha (CLM) comptent trois groupes parlementaires : celui du PSOE, avec 15 députés, celui du PP (Parti Populaire) avec 16 et Podemos avec 2. Le vote de Podemos est indispensable, si le PP s’oppose, pour faire adopter le budget ou une quelconque loi. Les deux députés de Podemos sont le secrétaire régional José García Molina, favorable à l’entrée au gouvernement – la presse, dès janvier 2017, affirmait que ce dernier disposait avec Pablo Iglesias d’« un plan pour la région autonome » de Castilla-La Mancha –, et David Llorente, membre du courant Anticapitalistas de Podemos. Ce dernier est opposé à l’entrée au gouvernement.
C’est par la presse que le deuxième député de Podemos ainsi que l’organe de direction élu de Podemos ont été informés de la rencontre entre le secrétaire général régional de Podemos (Molina) et le président de la Communauté autonome, Emiliano Garcia-Page, du PSOE, envisageant la possibilité de l’entrée au gouvernement de Molina.
Dans la ligne des pratiques plébiscitaires, Podemos CLM a soumis, entre le vendredi 21 et le lundi 24 juillet – jusqu’à 22 heures – au vote électronique des adhérents de la formation dans la communauté autonome. Rappelons que l’adhésion peut se faire par internet sans participer, d’une manière ou d’une autre, à la vie politique de la formation. Podemos CLM compterait 15’000 adhérents de ce type. Une question unique, de type référendaire, portait sur deux objets : l’adoption du budget et l’entrée au gouvernement. Plus exactement, la question posée était la suivante : « Penses-tu que Podemos-CLM doit voter oui au budget si un accord de gouvernement garantit de mettre en route et assure le contrôle de politiques tels que le revenu garanti ou le plan de garanties citoyennes ? »

L’article complet en annexe