Massacres de Setif, Guelma, Kherrata en Algérie : sortir de l’oubli l’autre 8 mai 1945

Rassemblement et dépôt de gerbe

lundi 8 mai 2017 à 18h00 à Fontaine
Parc André Malraux (près de la Mairie) Mail Marcel Cachin
(tram A, arrêt Hôtel de Ville La Source)

Les enseignements à tirer du 8 mai de Sétif sont
nombreux et d’une grande actualité.
Alors que les guerres se multiplient, avec leur lot de massacres, de destructions et de famines, il est urgent d’entendre qu’aucune paix durable ne peut se bâtir sans respecter les droits des peuples. L’occultation ou la négation des crimes coloniaux d’hier expliquent largement la permanence des discriminations d’aujourd’hui. Alors que la xénophobie et la haine de l’autre sont prônées par des nostalgiques de l’ordre colonial et de la collaboration nazie, il est urgent de comprendre que notre avenir est commun et qu’il est essentiel de construire des ponts plutôt que des murs.

Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata font partie de l’Histoire
de la France et de l’Histoire de l’Algérie. Cette histoire commune
doit être mise à disposition des nouvelles générations en France, en
Algérie, en Europe et en Afrique.
Nous demandons :

  • la reconnaissance par l’Etat Français des crimes commis lors du 8 mai
  • 1945 dans la région de Sétif, Guelma et Kherrata
  • l’inscription dans les livres d’Histoire des crimes coloniaux commis
  • contre les peuples (Algérie, Madagascar, Indochine, ...)
  • une écriture partagée entre la France et l’Algérie de leur histoire
    commune ouvrant sur de nouvelles coopérations citoyennes.

Tract intégral ci-joint