Mettons la BNP au banc des accusés

Vendredi 7 avril nouvelle action des faucheurs de chaises à Grenoble

Une trentaine de militants d’ATTAC 38, d’Action Non Violente COP21, des Amis de la Terre, et d’Alternatiba Grenoble se sont introduits une fois de plus dans une Agence BNP Paribas de Grenoble. C’est celle de Victor Hugo qui a été investie.

Cette fois ci pas de réquisition de chaises, pas d’affichettes posées sur les vitrines mais les militants ont proposé aux clients et personnels de la banque un happening festif : une simulation de procès où la BNP Paribas, par l’intermédiaire de son administrateur président général, Jean Laurent Bonnafé est accusé de financer des projets nuisibles pour l’environnement, de bafouer le droit des peuples et de favoriser l’évasion fiscale.

Cette action avait aussi pour but d’appeler à soutenir Florent Campain, le président des Amis de la Terre qui doit passer en jugement devant le tribunal correctionnel de Bar le duc le 11 avril 2017 suite à une plainte déposée par la BNP.
Les faucheurs de chaises par leurs actions répétées veulent continuer de diffuser leurs messages sur l’évasion fiscale, la justice sociale et la transition écologique, et mettre en lumière le rôle joué par des banques comme la BNP Paribas dans l’industrie de l’évasion fiscale ainsi que dans les financements de projets d’extraction ou d’exploitation des énergies fossiles.

“Alors que les Faucheurs de chaises ou des lanceurs d’alerte se retrouvent devant des tribunaux, l’impunité judiciaire dont jouissent les délinquants fiscaux et leurs complices est une injustice que nous ne pouvons pas accepter” conclut Julie Huret, porte parole de ANV(Action Non Violente)-Alternatiba Grenoble.

Cette action comme les précédentes, se caractérise par l’attitude calme et déterminée des militants et par le caractère non violent et humoristique de leurs interventions.


Mais pas que !

En effet, "l’opération coup de poing" devant l’enseigne MacDonalds de Grenoble a frappé les esprits... et les reporters.

Suite aux révélations des Panama Papers et après les actions contre BNP Paribas et la Société générale, c’est au tour de la multinationale – accusée de ne pas payer ses impôts – de faire les frais d’opérations non violentes mais spectaculaires.

Source : article Évasion fiscale : l’enseigne McDonald’s du centre-ville de Grenoble prise d’assaut