Echéances électorales pour le CETA

CETA : après le vote de Strasbourg, faire échec à la ratification nationale Communiqué du Collectif Stop TAFTA / CETA

Communiqué 15 février 2017

Le Parlement européen a adopté le traité de libre-échange conclu entre l’UE et le Canada (ou CETA) ce midi. 90 % de ce traité entrera en application provisoire à partir du 1er mars, sans approbation des Parlements des États membres.
La phase des ratifications nationales commence donc à partir d’aujourd’hui, et ce sont 38 parlements nationaux ou régionaux qui vont devoir se prononcer sur le traité pour qu’il soit définitivement valide dans l’ordre juridique européen.

Jean Michel Coulomb d’Attac commente, « Nous n’avons aucune idée de la date de ratification prévue en France, mais nos organisations seront mobilisées pour faire en sorte que la France ne ratifie pas le traité. Une résolution de l’Assemblée nationale votée la semaine dernière appelle à une consultation publique authentique avant cette ratification, nous espérons, quelle que soit la majorité politique, qu’elle se soumettra à un minimum de règles démocratiques, et qu’elle organisera le débat authentique dont nous avons besoin, en impliquant véritablement l’opinion publique.  »

Lire le communiqué


15 février 2017

Le Parlement européen, dernier obstacle (ou presque) à l’entrée en vigueur du CETA

Les députés européens doivent se prononcer mercredi sur la ratification de l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada.

Après avoir franchi l’obstacle wallon à l’automne 2016, l’accord commercial CETA s’apprête à passer un test décisif, mercredi 15 février au Parlement européen. Une simple majorité des eurodéputés suffira à ratifier ce traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Il ne fait guère de doute que le vote définitif du Parlement canadien, prévu dans les prochaines semaines, sera positif.

Lire le texte de Maxime Vaudano (Le Monde, 1/02//2017)


Dans le cadre des "Rencontres paneuropéennes contre TAFTA, CETA et TISA, Attac Isère participait le 10 février à une conférence de presse dénonçant les risques des Traités de Libre Echange.

Au delà de la "Malbouffe" et du "Poulet au chlore", il s’agit bien de dénoncer une régression importante en matière de démocratie, et de montrer qu’une autre économie que celle impulsée par les traités est possible.

Dans un article du 11 février, le Dauphiné Libéré donne un long compte-rendu de cette action. (voir l’article du DL)

Où l’on constate que notre stratégie de dénonciation de cette tentative d’avancée du néolibéralisme finit par gagner les esprits. Grâce soit rendue à notre opiniâtreté et à celle des autres organisations concernées comme Alternatiba.