La signature du CETA ou les joies de la post-démocratie

Un article de Frédéric Vialle sur les péripéties du CETA

Depuis qu’il a été écrit, le ministre Fekl a fait un retour remarqué sur France Inter où il a défendu bec et ongles cet accord comme portant un mécanisme "moderne" qui n’est pas un mécanisme d’arbitrage mais "une juridiction publique internationale sur l’investissement."
Il a aussi lâché une autre bombe en toute fin d’émission en disant que ce qui justifie un mécanisme d’arbitrage pour les investisseurs est qu’ "un tiers des Etats membres ne sont pas des Etats de droit."
Et pourtant, être un Etat de droit est une des conditions essentielles pour faire partie de l’UE.