TOUS ET TOUTES EN GRÈVE GÉNÉRALE LE 12 NOVEMBRE

http://unitepopulaire-fr.org/2015/11/04/communique-dunite-populaire-tous-et-toutes-en-greve-generale-le-12-novembre/ qui a bizarrement disparu du site grèce austérité

COMMUNIQUE D’UNITE POPULAIRE :TOUS ET TOUTES EN GRÈVE GÉNÉRALE LE 12 NOVEMBRE
Posted on by - publié par VangelisGoulas

CONTRE L’AUSTÉRITÉ ET LES MEMORANDA ORGANISONS DES LUTTES UNITAIRES DE MASSE
En Grèce, le hold-up fiscal continu, à des niveaux jamais atteints auparavant, les baisses de salaires et de retraites induites par la nouvelle grille, la suppression des conventions collectives et la nouvelle attaque à venir pour réduire à néant les droits des travailleurs et les droits syndicaux, voilà la réalité et le futur qu’ils préparent.
Santé publique et enseignement se délitent. Les postes vacants, dans les écoles de toute la Grèce, demeurent non pourvus ; de nombreuses cliniques, dans les hôpitaux publics, se retrouvent sans médecins, sans personnel soignant ; les hôpitaux sont menacés de fermeture. Les ports, les aéroports, l’énergie, l’eau sont bradés tout comme d’immenses parcelles de terre de l’État. Les saisies, y compris de résidences principales, seront une réalité après la cession des « emprunts rouges » aux spéculateurs internationaux.
Même la promesse du gouvernement d’ « adoucir » les mesures sévères des memoranda par des contre-mesures sociales, s’écroule désormais. Pas de mesures compensatoires pour la TVA à 23% dans l’enseignement privé, ni pour couvrir le montant du ticket d’accès à l’hôpital, de 5 euros. Le gouvernement n’a ni solutions, ni mesures compensatoires pour atténuer la misère du peuple, car il n’a aucune intention d’entrer en conflit avec les créanciers, l’UE et le capital national qui imposent les politiques mémorandaires.
Les seules mesures susceptibles de rompre l’austérité en Grèce comme en France, en Espagne, au Portugal, sont : l’imposition de la richesse, la nationalisation des banques et la renationalisation des organismes et entreprises publics qui ont été privatisés, la cessation des versements aux créanciers, l’annulation de la dette et la sortie de l’euro zone.
En Grèce et dans tout ces pays, nous disposerons alors des liquidités nécessaires pour sauver les caisses d’assurance maladie et de retraite, réduire le chômage, financer l’enseignement et la santé publics.
Grâce à nos luttes, nous pouvons les arrêter. C’est pourquoi nous sommes ici ene soutien du peuple grec en grève générale, car le succès de la grève générale du 12 novembre est l’affaire de tous.
L’Unité Populaire est présente dans les luttes du peuple et des travailleurs pour le renversement de l’austérité et des politiques mémorandaires.
Avec la Grèce, l’Espagne, le Portugal, nous disons
Non aux baisses des retraites et au relèvement de l’âge minimal de départ à la retraite. Pour un système de couverture sociale public, universel, solidaire et redistributif pour tous
Non à la privatisation des ports, des aéroports et des biens publics.
Non aux impôts moyenâgeux et au hold-up fiscal contre les couches populaires, suppression de l’impôt foncier unique (ENFIA), rétablissement du plancher d’imposition des revenus à 12000 euros par personne et par an.
Aucune maison, aucun toit aux mains des banquiers – Annulation des dettes des foyers populaires.
Nous demandons l’augmentation du financement public dans les secteurs de l’enseignement et de la santé tout particulièrement en Grèce avec la mise en place d’une couverture immédiate des besoins sur les postes vacants par l’embauche de personnels titulaires.
TOUS ENSEMBLE, ORGANISONS LA RÉSISTANCE
SOUTIEN Á LA GRÈVE GÉNÉRALE EN GRECE AUJOURD’HUI JEUDI 12 NOVEMBRE

http://www.legrandsoir.info/la-privatisation-de-la-rda-un-exemple-pour-la-grece.html

Publication au journal officiel du gouvernement grec de la « vente » bradage de 14 aéroports régionaux à « Fraport »
Posted on by - publié par VangelisGoulas

La décision du conseil des ministres de brader 14 aéroports régionaux au groupe allemand Fraport été publiée au journal officiel.
Le gouvernement grec devra réaliser la mise à niveau, l’entretien, la gestion et l’exploitation des aéroports régionaux de Crète, de la Grèce continentale , de la mer Ionienne, de la mer Égée pour permettre à Fraport de les exploiter.
Les 14 aéroports « revalorisés » sont ceux de : Thessalonique, Corfou, Chania, Céphalonie, Zante, Aktion, Kavala, Rhodes, Kos, Samos, Mytilène, Mykonos, Santorin et Skiathos .
On se rappelle du discours prononcé par le premier ministre Alexis Tsipras à Rhodes le 15 Janvier de cette année, avant les élections :
« En bradant les infrastructures : ports, aéroports, montagnes et plages, vous aurez liquidé l’état avant de vous en aller » avait-il soutenu et il avait continué : « Vous auriez transformé l’ Etat que vous avez reçu, en une colonie, au service des grands intérêts qui, avant l’avènement de SYRIZA, guettaient , prêts à « désosser », moyennant un prix dérisoire, les entreprises et les infrastructures publiques .
Il est important de préciser que :
L’actionnaire principal de « Fraport » est l’Etat fédéral allemand de Hesse (31,35%), suivi de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Hesse (20,2%), la compagnie aérienne Lufthansa (8,45%) et la société australienne d’investissement RARE Infrastructure Limited.
La « Lufthansa Consulting » est bien au courant des données financières de ces 14 aéroports, car elle est « conseillère » auprès du gouvernement grec dans le domaine des privatisations
En réalité voilà de quoi il s’agit : les gains importants provenant de ces 14 aéroports, n’alimenteront plus les caisses du trésor public grec mais iront directement dans les caisses du trésor public allemand.
L’équipe de « Fraport », qui devait de rendre, le jeudi 5 Novembre à l’aéroport de Mytilène, a reporté sa visite prévue par peur de la diffusion à travers le monde, mais la fédération de l’Aviaton civile qui a suspendu l’occupation symbolique des bureaux de l’aéroport affirme qu’elle : « les attendra jusqu’à ce qu’ils se décident de venir à notre aéroport, nous les attendrons afin de leur répéter le « NON » de nos ancêtres . »

http://unitepopulaire-fr.org/2015/11/08/publication-au-journal-officiel-du-gouvernement-grec-de-la-vente-bradage-de-14-aeroports-regionaux-a-fraport/
La privatisation de la RDA : un exemple pour la Grèce ?
Depuis le diktat européen à la Grèce du 13 juillet, tout est à vendre : îles, plages, hôtels, châteaux, ports, aéroports, autoroutes, chemins de fer, sites olympiques... La vente d’actifs publics d’ici fin 2017 devrait rapporter 50 milliards d’euros, dont 50 % doivent servir à recapitaliser les banques. Une autre partie sera utilisée pour payer les créanciers (allemands, français...) et le montant restant sera consacré à des investissements non déterminés pour l’instant.
Un agent immobilier suisse haut de gamme a déjà vendu l’île de Stroggilo, près de Samos, à Johnny Depp pour 4,2 millions d’euros, négocié l’îlot Gaia dans les îles Ioniennes pour Angelina Jolie et Brad Pitt et acheté pour 15 millions l’île d’Aghios Thomas près d’Egine avec le milliardaire Warren Buffett. Et la liste de ses clients ne cesse de s’allonger.
Le gouvernement grec a dû vendre les 14 aéroports rentables et garder les 30 autres déficitaires et les subventionner.
Le maire de Corfou n’en revient pas : « Notre île de 120 000 habitants reçoit plus d’un million de touristes par an. Notre aéroport est extrêmement rentable. Pourquoi le livrer maintenant à des mains étrangères ? » 
Et qui va prendre le contrôle de ces aéroports ? La société Fraport AG, une entreprise publique allemande, dont la majorité des actions appartiennent à la Ville de Francfort et au Land de Hesse. Ce qui était propriété de l’État grec va devenir propriété de l’État allemand. Et les profits réalisés dans ces 14 aéroports financeront les services publics allemands.