Vous reprendrez bien un peu de Loi Macron ?

Et hop, voici donc la loi Macron adoptée, voici une véritable caricature de la félonie des élus "socialistes".

Inutile de revenir sur le sens général de cette entreprise, un sens que les média se sont acharnés à dévoyer, en détournant l’attention sur le nombre de dimanches nécessaires à la croissance, comme on attire l’attention des enfants sur l’éléphant, là haut...

Pour parachever l’ignominie, ce gouvernement n’a pas pu même obtenir l’aval de ses propres "troupes", et a dû ajouter au parjure idéologique le contournement de la démocratie. En utilisant cette fameuse verrue de la constitution dont tous les "socialistes", dans l’opposition, dénonçaient l’existence anachronique...

Ce funeste jour, M. Macron tonnait, dans sa fureur qu’il voulait juste et au service de tous. Il affirmait une fois encore que les "réformes" étaient nécessaires, et que "les français" les attendaient. Sinon leurs élus.

M. Macron et M. Valls croient-ils pouvoir nous convaincre encore que quelques miettes de croissance peuvent jaillir de ces renoncements atterrants ? Nous persuader que la courbe du chômage s’infléchira sous la poussée d’un patronat responsable ?...

M. Macron et M. Valls, spécialistes reconnus, vont répétant que "ce n’est pas du socialisme que de ne rien faire" !
Et qu’en revanche, adopter toutes les conceptions de la finance et du patronat, ça peut être du socialisme. "Laissez nous faire, grondent-ils, faisons confiance aux classes dirigeantes, et grâce à votre abnégation les choses s’arrangeront". Ce sera ça le "nouveau socialisme".

M. Macron et M. Valls tentent simplement de nous faire oublier, ou bien l’ont-ils eux-mêmes oublié, que "le socialisme", ne vise pas uniquement des points de croissance comme une espèce d’aumône moderne, mais qu’il est d’abord une exigence de dignité.

Alors ils réclament de nous toutes les indignités qu’eux même ont déjà acceptées...