Daniel Mermet : « Les dirigeants de Radio France ne sont plus journalistes, mais gestionnaires »

Dernière minute, septembre 2014

Là-bas si j’y suis se lance sur la Toile

Bienvenue à Daniel Mermet, notre nouveau voisin sur Internet ! Mercredi, lors d’une conférence de presse, l’ancien animateur et producteur de Là-bas si j’y suis a annoncé le lancement d’un site dans le prolongement de son emblématique émission qui a fédéré, pendant de nombreuses années, les voix de la gauche critique. Au programme : un « 7-9 neuf », autrement dit une matinale quotidienne alternative. Mermet nous décrit son projet – encore à l’état embryonnaire – et revient également sur la polémique née lors de la publication d’un article qui présentait l’animateur non pas en jovial altermondialiste mais en patron tyrannique.
L’émission est présentée par Daniel Schneidermann et déco-réalisée par François Rose. La vidéo dure 34 minutes. Si la lecture des vidéos est saccadée, reportez-vous à nos conseils. Que va devenir l’émission Là-bas si j’y suis, supprimée de la grille de France Inter en juin dernier ? Nous nous posions la question ici-même en évoquant la possibilité pour l’...



On n’entendra plus Là bas si j’y suis, du charismatique et controversé Daniel Mermet, à la rentrée sur France Inter. La nouvelle risque de faire du bruit, tant l’émission, créée en 1989, suscite les passions et les polémiques.

En savoir plus sur
http://www.telerama.fr/radio/france-inter-la-fin-de-la-bas-si-j-y-suis-de-daniel-mermet,114303.php#whgx4MVAPyICeSmR.99

Dans une interview au Monde.fr, Daniel Mermet réagit à l’annonce de l’arrêt de son émission. « Je suis consterné et j’estime que cette décision est une grande maladresse ! Les raisons avancées pour cette suppression sont fallacieuses (…) Je crois surtout que c’est une décision politique. Je ne suis pas propriétaire de l’antenne mais je pense que derrière cet arrêt, il y a de la revanche, probablement des règlements de compte. » L’animateur indique qu’il doit revoir ce week-end la direction de France Inter « pour faire un dernier point ».
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Sauvons Là-Bas

( Ou essayons )

Signez et faites signer la pétition pour que Là bas si j’y suis ne disparaisse pas.

Laurence Bloch, la nouvelle directrice de France inter, a annoncé, vendredi, la fin de l’émission de Daniel Mermet « Là-bas si j’y suis », à l’antenne depuis 1989.

Cette décision, faite contre le souhait de Daniel Mermet et de son équipe, ne serait pas seulement une grande perte pour France Inter mais aussi un manque pour le paysage radiophonique en général.
La diversité des programmes souhaitée par la direction de France Inter passe aussi par la diversité des expressions, c’est elle qui permet de garantir la qualité du service public d’information. Supprimer Là-bas c’est se couper d’une partie des auditeurs, c’est devenir une radio comme les autres une radio sans aucune différence.

Nous auditeurs fidèles ou occasionnels de cette émission, souhaitons qu’elle continue à nous enchanter les oreilles. Là-bas si j’y suis apporte un vent frais à France Inter, un vent fait d’informations, de partages d’émotions, de poésie et de résistances.

Et aidons ACRIMED

C’est encore possible

Souscription d’Acrimed : on avance, mais le compte n’y est pas !

par Acrimed, le 28 juin 2014

En prévision de difficultés financières à venir, nous avons lancé il y a un mois un appel à souscription de 40 000 euros, destinés à pérenniser les deux emplois salariés indispensables au bon fonctionnement et au développement de l’association et de son site internet.

Nous remercions chaleureusement celles et ceux qui y ont répondu favorablement, qu’il s’agisse des généreux donateurs ou des internautes et sites qui ont relayé l’appel (et notamment L’Humanité ; Politis ; « Arrêt sur images » ; « Rue89 ; « Slate » ; « Le grand soir »). Nous avons ainsi reçu plusieurs centaines de dons, petits, moyens ou gros, venus de nos lecteurs et sympathisants mais aussi de collectifs (associations, syndicats, organisations politiques…), qui nous permettent d’envisager l’avenir un peu plus sereinement.

Mais, en l’état actuel des choses, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer que nous avons atteint notre objectif. Répétons-le : alors que la presse dominante est gavée d’aides publiques distribuées en dépit du bon sens, nous ne pouvons compter que sur les dons de celles et ceux qui nous soutiennent et sur les cotisations de nos adhérent-e-s.