Besançon se déclare contre le Traité transatlantique

La majorité municipale de la capitale franc-comtoise a adopté une motion demandant l’arrêt de la négociation du TAFTA et la publication immédiate du projet.

Après l’adoption le 14 février d’une motion anti-TAFTA par le Conseil régional d’Ile-de-France, le conseil municipal de Besançon, capitale de la région Franche-Comté, a adopté un texte analogue le 18 février.

A la différence notable des élus franciliens qui l’avaient adopté à la majorité simple tandis que les socialistes ne participaient pas au vote, la motion bisontine a été votée par l’ensemble de la majorité municipale (PS, PCF, EELV, Alternatifs, société civile).

Proposé par l’élue alternative Marie-Odile Crabbe-Diawara, le texte a été présenté en séance par le président du groupe PS, Abdel Ghezali. Les élus de droite et du centre n’ont pas pris part au vote.

La motion mentionne notamment l’impact direct pour la ville du projet de traité transatlantique, notamment le recul que constituerait l’impossibilité d’ « imposer du 100% de nourriture biologique et locale dans les restaurants scolaires, de défendre une politique de régie pour la distribution d’eau, et la production d’énergie car ces biens seraient privatisables et toute municipalité s’y opposant pourrait être accusée d’entrave à la liberté de commerce ».

Une motion anti TAFTA devrait être présentée au conseil régional de Franche-Comté par le groupe EELV.

Le texte de la motion votée par le conseil municipal de Besançon